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Méditations d'une cinéphile
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Méditations d'une cinéphile
  • Parce que je crois que le cinéma est un bien art, surtout lorsqu'il m'émeut, me déclenche un fou rire, me prend aux tripes ou me fait pleurer comme un bébé ! Si vous partagez cet amour du septième art, suivez mes analyses et critiques filmiques !
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9 décembre 2012

Mémoire d'une Geisha

Dans le Japon du début XXe, les Geisha illustrent à merveille ce pays légendaire. Elles sont vénérées pour leur grâce, leur perfection dans l’art de la danse, de la musique et de la conversation et sont sollicitées lors de nombreuses occasions. Les coulisses de cette perfection ne semblent malheureusement pas si enviables…

Mémoirs of a Geisha

Recrutements par fatalité à l’enfance, conditions difficiles d’apprentissage, commerce insensible, jalousie, amitiés rompues  et amour interdit apparaissent comme les étapes inévitables de l’évolution de Chiyo. Après un parcours emplis d'épreuves, la petite fille de la campagne devient la geisha Sayuri.

Mais, bien qu'elle aspire l'admiration, cette faveur est aussi instable que des getas et peut se révéler plus traître que le délicat shamishen.

L'ambiance de vie des Geishas semble très bien représentée dans cette fresque américaine d'un Japon ambivalent. Les difficultés du cheminement de ces femmes montrent à quel point la perfection est traître. Tout est là: dépit, souffrance, amour impossible,vengeance, rigueur, intransigeance, affection brisée, gloire. Sans trop d'artifices, le récit nous dévoile l'envers de l'image la plus pure du Japon, et les sacrifices et le courage des femmes qui veulent l'atteindre. 
Il est incontestable d'affirmer que les décors, costumes et tableaux sont somptueux (trois Oscars tout à fait mérités). La caméra vole avec justesse parmi l'élégance, les couleurs luxuriantes et les fleurs de cerisiers. De sa formation de chorégraphe, Rob Marshall tire une mise en scène remarquable de l'adaptation du roman d'Arthur Golden. Les sentiments y sont forts, et les révoltes interrieures des Geishas se reflètent dans des scènes spectaculaires et poignantes. Les actrices Zhang Ziyi, Gong Li et Michelle Yeoh évoluent avec grâce dans cette reconstitution parfaite, au point de nous faire presque oublier qu'elles sont Chinoises et, c'est bien dommage, non Japonaises

Dans un décor sublime, une invitation à suivre l'ascension fragile et glorieuse d'une jeune femme symbolisant tout en émotions fortes et retenues, une profession des plus raffinées et intrigantes, un destin poignant.

Mém

Mém

 

 

 

Mém

 

Mém

 

MémMém

 

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