Batman, The Dark Night Rises

Bon finalement j'ai craquée, et malgré mes réticences, je l'ai vu.

J'avais peur.... 
J'avais peur que, comme je l'avais vu sur ce que laissait imaginer la bande annonce, "tout explose", que comme pour toutes séries de Blockbuster, il fallait pour impressionner dans le dernier volet, la venue d'un méchant fantastique presque immortel afin de réduire à néant le plus de monde et de villes possible.
J'avais tellement aimé son prédécesseur  Batman The Dark Knight, je ne voulais vraiment pas que tout soit gâché... 

Et en fait...

2h44, mais on ne s'ennuit pas.
Contrairement à ce que pourrait laisser supposer la bande annonce, il y a quand même un scénario qui tient la route.
Le méchant au masque n'est pas trop mal. Une chose embêtante: sa voix truquée + celle de Batman ne sont pas très agréables en même temps.
On se le représente bien dans le rescapé de la prison-puits, avec une rage d'enfance d'où il tire logiquement sa force. La nouvelle que Marion Cotillard soit le vrai méchant tombe alors complètement comme un cheveux sur la soupe. La fille qui veut venger la mort de son père dans le premier Batman de Nolan (Begin), qu'elle n'aimait pas tant, mais qui décide d'accomplir la volonté de celui-ci et de tout faire sauter représente le gros point noir du film... D'ailleurs le doublage français de l'actrice - fait par elle-même - est nul, dénué de toutes expressions.
Bruce Wayne/Christian Ball est quand à lui toujours bien le Chevalier noir, haï et néanmoins attendu. Un vrai héro qui sauve tout le monde à la fin à notre grand soulagement.
Anna Hataway en Catwoman est une agréable surprise à mon goût. Je ne l'imaginais pas vraiment dans ce rôle, mais je ne suis pas déçue (comme Obama, paraîtrait-il) !
Le jeune policier est aussi un bon nouveau personnage qui se révèle à la fin être Robin, futur fidèle compagnon du Batman, pour les connaisseurs des Comics.
Personnellement, alors que les larmes me venaient inévitablement aux yeux lors des dernières et décisives minutes, je m'étais préparée à la mort du Super héros. Mais bon, n'oublions pas que les américains n'aiment pas les "sad end" même si un petit gentil, style Fox ou Alfred mort à la fin n'aurait pas été trop mauvais. Quoi que le deuxième épisode se soit déjà bien chargé de restreindre la liste des proches de Bruce...

Bien joué dans l'ensemble (à part le doublage de Cotillard). Scénario pas trop mal, mais quelle est cette étrange prison ?? le côté "mystique", on pourrait le voir comme cela... Mais les hommes habillés en ninja qui l'attaque ? en forme pour des lépreux... Et surtout, enfin, question qui m'enèrve, pourquoi, toujours vouloir tout faire sauter ????????????
Mais bon, le précedent Batman The Dark Knight reste tout de même mon petit bijou ! ;)

The Batman is back ! Aller, un petit résumé.

Gotham, sans Batman. Sans Batman et sans Bruce Wayne, qui depuis la disparition de son amour d'enfance et la discréditation de son double héroïque s'était accusé du meurtre du procureur Harvey Dent a préféré passer huit ans cloîtré dans son manoir, à se faire oublier.
Mais il ne fallait pas oublier les méchants qui adorent cette petite ville insulaire américaine !
Ainsi  l'arrivée brutale de Bane, l'homme à l'étrange masque respiratoire, fera définitivement sortir Bruce/Batman de son terrier. La charmante cambrioleuse Catwoman avait déjà légèrement mis le feu aux poudres...
Batman reprend son rôle tant bien que mal, avec ses fidèles Alfred, Fox et Gordon, mais aussi de nouveaux alliés potentiels comme John Blake ou Miranda Tate.
Mais surtout, Batman trébuche, souffre, pour toujours mieux se relever.